Bonnes pratiques environnementales spas

Bonnes pratiques environnementales études et image Spa-A Association

 »Un établissement de bien-être qui offre l’accès à des bains, bassins et piscines consommerait par visiteur environ 200 litres d’eau, soit 33% de plus que les besoins quotidiens… »

Voici en  images les résultats d’une étude portant sur la gestion eco-responsable des Spas: une question vraiment intéressante soulevée par l’industrie des spas en France. Comment réduire l’impact environnemental tout en augmentant le RBE (résultat Brut d’exploitation) des établissements SPA? Cette pollu2étude environnementale menée depuis 2014 par la Fédération des professionnels du bien-être SPA-A en France avec la collaboration de 15 établissements dont entre autre Club Med, Spa My Blend Clarins, La Chaine Barrière a généré une mobilisation toute à l’honneur de ces acteurs du bien-être.

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… »Si les enjeux économiques des spas sont forts, qu’en est-il des enjeux environnementaux ? Un établissement de bien-être consommerait par visiteur environ 200 litres d’eau, soit 33% de plus que les besoins quotidiens d’un français (estimé à 150 litres par jour). Cette eau nécessite de l’énergie pour son chauffage et des produits chimiques pour le traitement des piscines. A cela s’ajoute le linge (en moyenne plus de 3 serviettes de bain seraient utilisées par client), l’énergie consommée pour le chauffage des locaux et le fonctionnement des différents équipements (sauna, jacuzzi, hammam, etc.) Mais que représentent réellement ces impacts et comment est-il possible de les réduire?…

…Ce projet a permis d’accompagner 15 établissements dans leur performance environnementale et dans la recherche de plan d’actions individualisés.

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Le constat est clair : mettre en place des actions pour réduire l’impact sur l’environnement est un levier d’économies importantes à court terme. Le potentiel révélé lors de cette étude montre qu’il est possible de réduire les coûts de fonctionnement de l’ordre de 10 % à 20 % sur les différents postes générateurs d’impacts (gestion de l’eau, du chauffage, du linge, et achats de consommables, produits de soin). Ceci peut représenter des économies annuelles de plusieurs milliers d’euros. Ce constat est d’autant plus fort qu’il s’accompagne de réelles réductions d’impact environnemental jusqu’à 50% de réduction d’impact sur certains indicateurs (CO2, consommation d’eau, d’énergie, déchets générés).

Mais l’un des enseignements du projet montre également que la mise en place des actions nécessite un réel pilotage au sein des établissements et une connaissance parfaite de son équipement et des solutions potentiels. Pour cela, SPA A remettra un guide de sensisibliisation et de présentation de certaines bonnes pratiques afin de sensibiliser les managers des activités de bien être.  » Spa-A Association

Au Québec l’ AQS a monté un protocole d’ENGAGEMENT VERT mais une étude conjointe avec les spas seraient intéréssante à développer.
L’engagement vert repose sur les principes reconnus du développement durable, c’est-à-dire un développement d’entreprise fondé sur l’équilibre entre les aspects environnementaux, sociaux et économiques.

Par exemple :

Réduire son impact environnemental;
Utilisation réduite des ressources;
Favoriser les fournisseurs locaux et régionaux;
Réduire la consommation de bouteilles en plastique;
Facturation en ligne;
Utilisation de papier fait de matières recyclées;
Utilisation d’ampoules fluo compactes;
Toilettes, lavabos et douches à débit réduit;
Système d’épuration des eaux usées;
Mesures pour économiser l’eau et l’énergie;
Choix de produits de soins et de revente certifiés bios ou écologiques;
Uniformes des thérapeutes en tissus de fibres majoritairement naturelles;
Réduction de l’impression et distribution de brochures.